samedi 26 mai 2018

Coup de jeune pour l'accueil du Musée breton

© Le Télégramme 26 mai 2018. Dans la presse ce jour :


Philippe Le Stum (Musée départemental breton), Dominique Bonnot (cabinet Saba architectes) et Anne Maréchal (conseil départemental) ont inauguré le nouvel accueil.
Philippe Le Stum (Musée départemental breton), Dominique Bonnot (cabinet Saba architectes) et Anne Maréchal (conseil départemental) ont inauguré le nouvel accueil.
« Attention à la peinture, elle n'est pas tout à fait sèche », prévient le conservateur Philippe Le Stum, dans l'accueil flambant neuf du Musée départemental breton. Les livres et souvenirs à vendre sont alignés sur les présentoirs neufs et la billetterie prête. Il ne manque que les pas et les murmures des visiteurs pour faire résonner l'ancienne cuisine de l'évêché de Quimper. Après plus de quatre mois de travaux, tout est prêt pour la réouverture de l'accueil ce samedi. 315.000 € ont été investis par le Département pour améliorer l'accueil des visiteurs et la Drac Bretagne (Direction régionale des affaires culturelles) a également mis la main à la poche.

Écrin historique


Cinq entreprises se sont relayées pour réaliser le projet confié à Saba architectes de Saint-Brieuc et aboutir à un « jeu entre du contemporain et un écrin historique », décrit Dominique Bonnot, du cabinet. L'architecte a d'abord voulu travailler sur la « fluidité » pour le public. Fini le gros meuble en fer à cheval sur lequel butaient les visiteurs, congestionnant l'entrée.
L'accueil a été déplacé contre un mur, un bureau pour la sécurité monté face à l'entrée et un sas avec des portes automatiques installé. « Les gens nous disent : "Vous avez agrandi" », assure Philippe Le Stum. Ensuite, il a fallu améliorer la lumière. Les murs jaunes ont été chaulés et les dalles de granit récurées. Surtout l'éclairage a été entièrement revu. « La pièce était un peu sombre. La lumière artificielle joue désormais un grand rôle pour mettre en valeur l'endroit et les produits vendus dans la boutique », décrit l'architecte. L'objectif étant d'attirer le public, une signalétique doit être installée sur les quais. Et, dernière touche, de petits clous en laiton ont été disposés à partir de la rue du Roi-Gradlon pour baliser le chemin des curieux vers l'entrée.

Fini les courants d'air


« Ah oui, ça n'a rien à voir ! », s'enthousiasme Anne Maréchal, déléguée à la culture au conseil départemental. Brigitte Tanneau, agent d'accueil depuis 19 ans, abonde : « Il était temps ». L'ergonomie de son poste de travail a été repensée. Surtout, « on était dans le courant d'air de la tour Rohan. Il n'y avait pas de sas et la porte s'ouvrait laissant entrer le vent froid. On n'aura plus d'air, c'est formidable ! »

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