dimanche 29 janvier 2017

Trésors de la fin du Moyen-Âge

La prochaine exposition du Musée départemental breton à partir du 11 février, vous invite à découvrir de nombreux chefs-d’œuvre de la période médiévale provenant de plusieurs musées dont le Musée de Cluny, dans un écrin exceptionnel, la Tour de Rohan (1507).

Renseignements complémentaires auprès de l'accueil du Musée au 02 98 95 21 60

mardi 10 janvier 2017

Les salaisons de garum font le plein

Le public est venu nombreux assister à la conférence de Patrick Galliou sur les salaisons de poisson à la période romaine. La première conférence du nouveau cycle Visions du Finistère organisée par Les Amis du Musée breton, a fait salle comble, samedi. 
 
 
Devant un auditoire très attentif, l'archéologue Patrick Galliou a expliqué dans quelles conditions des salaisons de poisson s'étaient installées à la pointe bretonne durant l'époque romaine. Les salaisons de poissons apparaissent à la pointe bretonne au IIe siècle ap. J.-C. Samedi, l'archéologue Patrick Galliou, spécialiste de l'Armorique romaine et professeur émérite à l'UBO, a détaillé les caractéristiques de ces installations enfouies sous terre : « Les cuves maçonnées, de trois à quatre mètres de côté, de deux à cinq mètres de profondeur, étaient enfoncées en terre jusqu'à leur ouverture ». Le poisson versé tel quel dans les cuves Le poisson était apporté jusqu'à l'usine de salaison où il était déversé dans les cuves. Chaque nouvel apport était séparé du précédent par une couche de sel. « Cette sauce à odeur forte servait à assaisonner les légumes, les viandes et les fruits. Allongée d'eau, elle était utilisée comme boisson par les soldats, et, versée dans le vin, elle était un breuvage apprécié », relate Patrick Galliou. Chez les Osismes de l'actuel Finistère, ces établissements de salaison étaient implantés à l'embouchure de l'Ellé, dans la rade de Brest et autour de la baie de Douarnenez, où une trentaine de cuves ont été découvertes aux Plomarc'h. « L'implantation d'une telle activité et la construction de bâtiments spécialisés, selon des normes techniques bien connues ailleurs, ne peut être due qu'à des hommes expérimentés, parfaitement au fait de ces pratiques industrielles et donc originaires de régions où elles étaient mises en oeuvre (bassin méditerranéen, façade atlantique de la péninsule ibérique) ». Une production abondante Pour quelles raisons des Méridionaux dépaysèrent-ils cette industrie en Armorique ? La présence d'un poisson abondant, la sardine, pourrait en être une explication, selon l'intervenant. « On peut penser qu'en s'installant sur la côte osisme, les industriels des salaisons souhaitaient rapprocher la production du fort marché captif que constituaient les armées romaines stationnées en Bretagne insulaire et sur le Rhin. Comme celles des côtes de la péninsule ibérique, les usines armoricaines produisaient certainement une trop grande quantité de produits salés pour qu'ils puissent être consommés par les seules populations locales. Il semble donc probable qu'une partie au moins de ces sauces et pâtes de poisson ait été exportée vers le Nord de l'Europe », conclut Patrick Galliou. 
 
Prochaine conférence 
La prochaine intervention aura lieu Le 25 février. Arnaud Ybert, maître de conférences en histoire médiévale au pôle universitaire de Quimper, interviendra sur l'architecture du XVe siècle en Bretagne occidentale. L'entrée est gratuite pour les adhérents et 5 € pour les non-membres. Les inscriptions sont prises par téléphone au 02.98.90.18.22 ou par mél. amismuseebreton@gmail.com.

© Le Télégramme

lundi 9 janvier 2017

Le Musée dès le plus jeune âge…


Le Musée dès le plus jeune âge…

Les élèves d’une classe grande section–CP de l’école St Raphaël-St Charles à Quimper ont dans le cadre de leur projet d'année sur le patrimoine, visité le Musée breton. 

« Yannig, notre guide-conférencier nous a fait découvrir une partie des "trésors": la grande mosaïque, les bornes gallo-romaines, les costumes bretons, les faïences... Puis en classe, nous avons dessiné des petits bretons et des petites bretonnes en costume. »

 

jeudi 5 janvier 2017

le cycle de conférences dans la presse



  Les Amis du musée breton racontent l’histoire du Finistère 



  • Philippe Théallet, président des Amis du musée breton, Yann Celton, secrétaire, et Madeleine Soost, administratrice. | Ouest-France
© Ouest-France
L’association des Amis du musée breton, à Quimper (Finistère), ouvre un cycle de conférences ouvert à tous sur l’histoire du Finistère et de la Basse-Bretagne, de l’Antiquité au XXe siècle. Voici le programme.
C’est la nouveauté de cette année. « L’idée est de proposer une introduction à l’histoire du Finistère, de l’Antiquité au XXe siècle, en lien avec des œuvres du musée », explique Yann Celton, secrétaire de l’association des Amis du musée breton, à Quimper (Finistère), et chercheur au centre de recherche bretonne et celtique.

Le programme

Samedi 7 janvier : la salaison Patrick Galliou, membre du Centre de recherche bretonne et celtique, et président de la Société archéologique du Finistère, fondatrice du musée, s’exprimera sur les entreprises de salaisons. Il établira un lien avec la statue d’Hercule, l’un des plus anciens objets du musée breton, retrouvé près d’une de ces cuves, témoin de cette période.
Samedi 25 février : l’architecture Arnaud Ybert, maître de conférences en histoire médiévale au pôle universitaire de Quimper, spécialisé en histoire de l’art et en architecture ancienne, abordera l’architecture du XVe siècle en Bretagne occidentale. Il dressera une synthèse sur l’architecture médiévale bretonne en évoquant églises et cathédrales.
Samedi 11 mars : les bannières Christiane Hermelin et Yann Celton parleront des bannières bretonnes de l’ancien régime à nos jours. Auteur d’un ouvrage de recherche sur le sujet, Christiane Hermelin décrira l’histoire et l’esthétique de ses objets.
Samedi 1er avril : la littérature orale Fanch Postic, ingénieur de recherche au CNRS et ancien directeur du manoir de Kernault, spécialiste des collecteurs, donnera une conférence sur la culture immatérielle et l’invention de la littérature orale au XIXe siècle.
Samedi 20 mai : les boîtes à crânes Georges Provost, maître de conférences en histoire moderne à l’université de Rennes 2 évoquera le culte de la mort dans la civilisation bretonne à travers la pratique des boîtes à crânes.
Samedi 17 juin : la modernité Jean Rohou, auteur de Fils de ploucs, s’interrogera sur les bouleversements profonds des années 50 et leurs effets sur la civilisation.

À partir de samedi 7 janvier, dans la salle de conférences du musée. Tarif : 5 €, gratuit sur inscription pour les adhérents. Renseignements sur amismuseebreton.blogspot.fr, via amismuseebreton@gmail.com ou par téléphone au 02 98 90 18 22.



Musée breton. Nouveau cycle de conférences

Philippe Théallet, président des Amis du Musée breton, Yann Celton, secrétaire, Madeleine Soost, administratrice, entourent la statue d'Hercule découverte près des cuves à garum à Douarnenez.

Créée il y a deux ans, l'association des Amis du Musée breton vient de mettre en place un nouveau cycle de conférences pour valoriser la diversité des collections. Hier, Yann Celton, secrétaire de l'association, a présenté en détail le programme qu'il a concocté jusqu'en juin, à raison d'une intervention par mois. Celles-ci se dérouleront toujours le samedi, à 15 h, en salle de conférence du musée.
Des cuves de garum découvertes à Douarnenez...
Pour ouvrir ce nouveau cycle de « conférences introductives à l'histoire du Finistère », Yann Celton a pensé à Patrick Galliou, président de la Société archéologique du Finistère, fondatrice du Musée départemental. Membre du CRBC (Centre de recherche bretonne et celtique), ce spécialiste de la période gallo-romaine évoquera, le 7 janvier, les cuves à garum découvertes près de Douarnenez et la statue d'Hercule découverte à proximité et aujourd'hui conservée au Musée breton. Le 25 février, Arnaud Ybert, maître de conférences en histoire médiévale au pôle universitaire de Quimper, interviendra sur l'architecture du XVe siècle en Bretagne occidentale. Le mois suivant, le samedi 11, Christiane Hermelin, docteur en histoire, et Yann Celton, responsable de la bibliothèque diocésaine, retraceront l'histoire des bannières aux XIXe et XXe siècles en s'appuyant sur une bannière du XVIIe siècle conservée au musée. Ingénieur au CNRS, Fanch Postic sera présent le 1e r avril pour parler de la Bretagne et l'invention de la littérature orale au XIXe siècle, une période marquée par de grands collecteurs tels que La Villemarqué, Luzel ou Le Braz. ... aux années 1950 Le 20 mai, Georges Provost, maître de conférences en histoire moderne à l'université de Rennes 2, évoquera le culte des boîtes à crânes aux XVIIIe et XIXe siècles. Il reviendra enfin à Jean Rohou, auteur de « Fils de ploucs », de conclure ce cycle de conférences sur « Les années 50, la fin d'un monde ? ». Il montrera comment les Bretons se sont adaptés à la modernité.

Inscriptions Les conférences seront gratuites pour les adhérents. Un droit d'entrée de 5 € sera demandé aux non-membres. Les inscriptions sont prises par téléphone au 02.98.90.18.22 ou par mél. amismuseebreton@gmail.com.

© Le Télégramme